Llegeixo a l’edició digital del suplement de llibres de
Le Monde que a França editen una novel·la titulada
Petit à petit l’oiseau fait son nid, o sigui
De mica en mica s’omple la pica, en la traducció francesa. Només fa 33 anys que Jaume Fuster en va publicar la versió original, és a dir que... deunidó ! Però val més tard que mai. No sé si .............. –poseu-hi el nom que us faci més ràbia– podria esperar tant. És clar que sempre pot pagar-se la traducció, al francès i a altres llengües de cultura, si cal, de la mateixa manera que es paga les edicions en català.
I aquest altre article. [Els claudàtors són meus.]
Les bons comptes du "Da Vinci Code"
Certains éditeurs français [i catalans i espanyols] doivent se mordre les doigts. Moins d'un an après sa sortie,
Da Vinci Code, le roman de l'Américain Dan Brown, bat tous les records : 1,2 million d'exemplaires ont été vendus en France, auxquels s'ajoutent les 80 000 exemplaires illustrées.
Pour l'éditeur, JC Lattès, c'est le jackpot. [I jo que me n’alegro.] Le livre a fait exploser son chiffre d'affaires, qui, en 2004, est en augmentation de 297 %, à 36 millions d'euros. [Quina enveja, eh ?] Avec 7,3 % du segment de la littérature générale, Lattès dépasse XO et Gallimard [que deunidó !], selon les chiffres diffusés par le magazine professionnel Livres Hebdo.
Comme souvent, la pépite a été découverte par hasard. [Ah l’atzar, l’atzar !] Lors de la Foire du livre de Francfort, à l'automne 2002, l'agence américaine Mary Kling vient proposer le manuscrit aux éditeurs européens. A l'époque, personne ne se bouscule pour acheter les droits, Dan Brown n'ayant jamais été traduit en France. "Le manuscrit était [était?] truffé de scories, ce qui avait refroidi les concurrents", explique Laurent Laffont, directeur littéraire chez Lattès. Mais le récent succès de deux de ses publications,
L'Histoire des codes secrets, de Simon Singh, et une biographie de Leonard de Vinci signée Serge Bramly, est encourageant. Isabelle Laffont, directrice générale de Lattès, se dit que le coup est jouable, quitte à opérer un sévère toilettage [m’imagino que també l’edició catalana, o no ?] afin d'éliminer les erreurs les plus évidentes, rédhibitoires [« redhibitòries », fantàstic ; després de mirar el diccionari, ja podeu anar a dormir] pour un lectorat européen.
COLOSSAL RETOUR SUR INVESTISSEMENT
L'affaire est conclue pour 30 000 euros. [Que deunidó, també, és que aquests americanots...] Une somme rondelette, mais qui va se révéler ridiculement basse au regard du colossal retour sur investissement. Les 60 000 exemplaires du premier tirage, au printemps 2004, sont épuisés en quelques semaines, et en juin le livre dépasse les 250 000 ventes. À l'automne 2004, certains voyagistes n'hésitent pas à organiser des "Da Vinci Code Tour". L'Eurostar affirme que le livre a dopé son trafic entre Paris et Londres. La polémique sur les thèses soulevées dans le livre enfle, donnant ainsi l'occasion aux concurrents de Lattès de profiter à leur tour de la manne -
Code Da Vinci : l'enquête, de Marie-France Etchegoin et Frédéric Lenoir (Robert Laffont), et
Le Code Da Vinci décrypté, de Simon Cox (Le Pré aux Clercs), affichent respectivement 300 000 et 120 000 ventes. Le livre déchaîne à tel point les passions qu'un site Internet appelle ses visiteurs à plier la couverture du livre dans les librairies, en signe de boycott.[I la nostra societat civil ? I la progresia antiamericana, que diuen els liberals a estones ? I la Columna –ai !– Durruti ?] Consacré comme phénomène de société,
Da Vinci Code bouscule la rentrée littéraire. De septembre à novembre, le livre a pesé plus de 8 % du secteur. "Le Goncourt s'est vendu quatre fois moins bien [ai, la literatura !], souligne Henri Pollet, de l'institut GFK. Ce sont des volumes qu'on observe dans la BD, mais plus rarement dans la littérature générale." A la Fnac, qui comme les autres distributeurs empoche 56 % du prix du livre [què !? El 56 ?], on affiche sa satisfaction : "Sans
Da Vinci Code, 2004 aurait été un millésime honorable, simplement. Sa sortie a permis d'accélérer la croissance par rapport à 2003, qui avait été marquée par le succès de Harry Potter V", explique Bertrand Picard, directeur de l'activité livres à la Fnac. Une croissance que GFK estime à 6 % en 2004. Le succès de
Da Vinci Code ne faiblit pas : le rythme des réassorts avoisine encore les 5 000 exemplaires par jour. En attendant l'édition de poche, qui doit paraître en mai. [Aquests francesos, sempre tard !] Lattès veut poursuivre sur sa lancée : l'éditeur a acheté l'ensemble des droits de Dan Brown pour environ 300 000 euros. Son dernier ouvrage,
Angels and Demons, qui sort en mars en France [sempre tard!], sera tiré à 350 000 exemplaires.
Stéphane Lauer
04.02.05
I, de fons, encara
Keren Ann...