Tres setmanes de vacances...



«...no hay pizca de ficción en mis anotaciones: vida es literatura, literatura es vida; cuando escribo vivo, cuanto vivo escribo...»

Gracias, señor Fryslân, y que se mejore.

Les salsitxes

Els savis illetrats del país fa mesos que discuteixen si al frankfurt s'hi ha de posar més mostassa que quetxup o més quetxup que mostassa...


...però no si les salsitxes són prou bones...

Les hores

l’horabaixa, les lentes hores
i aleshores enhorabona darrera hora massa d’hora una hora tonta, l’hora suprema d’una hora lluny ja era hora! l'hora punta a deshora una hora de rellotge a bona hora!, abans d’hora hora d’aigua hora feinera happy hours d’última hora deshorats i deshorades a última hora en bona hora horari flexible: a qualsevol hora a hores d’ara l’heure hereuse? mitja hora tard o d’hora anar a l’hora un quart d’hora l’hora detinguda i as horas vagas comptar les hores i no veure l’hora fora d’hora en mala hora ¡maldita la hora! a totes hores afterhours l’hora extra de darrera hora tout à l'heure, i demanar l’hora i bona hora! l’horeta a l’hora en punt posar l’horari a l’hora Horaci... l’hora fatal ¡a buenas horas! donar hora d’hora en hora a altes hores l’hora suprema fare le ore piccole ja era hora... passar una hora, hores mortes una hora de pagès a cent quilòmetres per hora l’hora H, sur l'heure l’hora de la veritat...

Els escriptors contra l’escriptura

«On ne saura jamais pourquoi les écrivains écrivent. Alors cet essai se penche sur les autres écrivains qui médisent de l’écriture et qui voudraient s’en passer. « La littérature n’est pas mon souci cardinal. J’en ai malheureusement de plus grands. J’en ai heureusement de plus profonds », note Valéry. Artaud répond : « Toute l’écriture est de la cochonnerie. Les gens qui sortent du vague pour essayer de préciser quoi que ce soit de ce qui se passe dans leur pensée, sont des cochons. » Cioran ajoute : « Que la littérature soit appelée à périr, c’est possible et même souhaitable. » Essayez, fouillez votre bibliothèque : ils sont partout, ceux que Paulhan appelait les Terroristes, et qui sont les dictateurs de l’affreux silence moderne. Mais pourquoi sont-ils si menaçants ? Que leur répondre ? Ou faut-il même les écouter ?

»Approchez-vous. Regardez bien ; c’est mieux qu’un roman. C’est une étrange guerre. C’est un très beau combat. À gauche, il y a Cioran, Valéry, Bataille, Artaud et la plupart des surréalistes… À droite, on aperçoit Paulhan, Caillois et Borges, Blanchot et Mallarmé… Profitez-en : pendant la bataille vous ne pourrez plus les distinguer. Les bannières sont levées. Roland Barthes rassure les uns – sans trop désavouer les autres. Des Forêts est assis, qui le regarde passer : n’importe où il s’ennuie. Enfin l’arbitre lève la main pour ouvrir le combat. Il semble très jeune, ses yeux sont très bleus, et l’on ne dirait pas qu’il a plus de cent ans. Il a deux trous rouges au côté droit.»
Laurent Nunez, Les Écrivains contre l’écriture; Éd. José Corti, 2006.

Javier Marías

Potser per allò de l'endogàmia empresarial, El País dedica gairebé una pàgina sencera —quatre columnes, amb foto— al nou «académico» de la Real Academia Española Javier Marías. Javier Marías sempre m'ha semblat una mica pedant i pagat d'ell mateix, i, literàriament, sobrevalorat. Això sí, és un paio intel·ligent. Entre altres coses interessants, diu:
«Hay que dejar que la gente hable como quiera, según le dicte su sentido común. La lengua es una de las pocas cosas libre y gratis que tiene todo el mundo. La lengua te permite jugar con ella, hacer juegos de palabras. La creación de vocablos que no existen en el diccionario es permanente.»
L'entrevista sencera, a L'hemeroteca.