
Un altre jo... per jugar.
O Babilon, a tu, Barcelona,
en tu florint l’arbre de la superbia:
sera son fruyt la iornada cella
si, penedint, Deu beneyt no•t perdona.
Mostrar t’a Deu alguns orribles signes:
semblant fara a les tres veines
del teu comtat, per mal e roynes
los confondra, e d’aço son dignes.
Deu poderos ton penedir spera,
penedint te, d’Ell auras indulgencia;
si que fas ta alta eminensa,
si tramettra com Sodoma la fera
Ton mal vendra de març o de satembre
a mija nit, tu estant endormida;
per lamps e trons seras spaordida:
vulles te, donques, per penitencia rembre.
«Frères humains, laissez-moi vous raconter comment ça s'est passé. On n'est pas votre frère, rétorquerez-vous, et on ne veut pas le savoir. Et c'est bien vrai qu'il s'agit d'une sombre histoire, mais édifiante aussi, un véritable conte moral, je vous l'assure. Ça risque d'être un peu long, après tout il s'est passé beaucoup de choses, mais si ça se trouve vous n'êtes pas trop pressés, avec un peu de chance vous avez le temps. Et puis ça vous concerne: vous verrez bien que ça vous concerne. Ne pensez pas que je cherche à vous convaincre de quoi que ce soit; après tout, vos opinions vous regardent. Si je me suis résolu à écrire, après toutes ces années, c'est pour mettre les choses au point pour moi-même, pas pour vous. Longtemps, on rampe sur cette terre comme une chenille, dans l'attente du papillon splendide et diaphane que l'on porte en soi. Et puis le temps passe, la nymphose ne vient pas, on reste larve, constat affligeant, qu'en faire? Le suicide, bien entendu, reste une option. Mais à vrai dire, le suicide me tente peu. J'y ai, cela va de soi, longuement songé; et si je devais y avoir recours, voici comment je m'y prendrais: je placerais une grenade tout contre mon cœur et partirais dans un vif éclat de joie. Une petite grenade ronde que je dégoupillerais avec délicatesse avant de lâcher la cuiller, en souriant au petit bruit métallique du ressort, le dernier que j'entendrais, à part les battements de mon cœur dans mes oreilles. Et puis le bonheur enfin, ou en tout cas la paix, et les murs de mon bureau décorés de lambeaux....»
«A decir verdad, se acordó Jelena, los espacios de algunos libros parecían petrificados como si fueran unas ciudades malditas y abandonadas, en las que todo está firme en su sitio, donde puedes quedarte durante días, pero donde aparte de tu propio aliento no se escucha nada. Había libros que contenían sólo el pasado, un pasado tan remoto que las formas existían sólo gracias a los espectros. Libros por los que resonaba el murmullo humano, la música y la risa, pero donde al acercarse uno encontraba solamente un eco secular. O libros que visitaban sólo los inducidos en un intento de reconstruir de los vestigios el aspecto de alguna construcción, o extraer de un olvido más pesado que la pesantez más grande, un pensamiento valioso. Y también existía la realidad que se parecía a esos libros, sólo que a diferencia de ellos, ésta no se podía cerrar ni dejar a un lado...»